La fleur tombée

ji hai za shi v
Le couchant m'inspire une tristesse profonde;
Le fouet en main, je pars à l’est au bout du monde.
Nuis pétales tombés ne sont choses sans cœur:
Dissous en boue, ils nourrissent encore les fleurs.

Poème chinois:

「己亥杂诗 · 其五」
浩荡离愁白日斜,吟鞭东指即天涯。
落红不是无情物,化作春泥更护花。

龚自珍

Explication du poème:

Ce poème est le cinquième du groupe et traite des sentiments du poète à l'idée de quitter la capitale. Bien qu'il parte avec tristesse, il veut toujours faire sa dernière action pour le peuple.

Dans les deux premiers vers, la tristesse de quitter Kyoto est aussi vaste qu'une vague d'eau s'étirant vers le lointain du coucher de soleil, et lorsque le fouet est agité vers l'est, on a l'impression que les gens sont à la fin du monde.

Les deux premiers vers du poème sont lyriques et narratifs, témoignant d'un tempérament audacieux et sans retenue au milieu d'émotions infinies. D'une part, la séparation est triste, après tout, ils vivent dans la capitale depuis de nombreuses années, comme des nuages de vieux amis, le passé est comme de la fumée ; d'autre part, la séparation est détendue et heureuse, après tout, ils se sont échappés des chaînes de la cage, vous pouvez retourner dans le monde extérieur pour avoir une autre chose. Ainsi, la tristesse de la séparation et le retour de la joie s'entremêlent, le soleil à l'ouest, mais aussi la vaste fin du monde, se reflétant l'un l'autre, ce qui reflète fidèlement l'état d'esprit du poète ce jour-là.

Les deux derniers vers : les fleurs tombées des branches ne sont pas des choses sans cœur, même si elles se transforment en boue printanière, mais elles sont aussi prêtes à cultiver la croissance de belles fleurs printanières.

Le poète s'est détourné de l'expression des sentiments de séparation pour exprimer la volonté de servir le pays, en disant que les fleurs des branches ne sont pas des choses sans émotion, même si elles sont transformées en boue de printemps, mais qu'elles sont également disposées à cultiver la croissance de belles fleurs de printemps. Bien que le poète ait quitté l'administration, il se préoccupe toujours du sort du pays et n'oublie pas la volonté de servir le pays, exprimant ainsi sa passion pour le pays jusqu'à sa mort ; il exprime pleinement la grandeur du poète, qui est devenu un vers célèbre dans le monde entier. Malheureusement, le poète est mort peu après à l'Académie de Danyang, à l'âge de 50 ans, sans avoir pu réaliser ses idéaux sociaux, ce qui est regrettable.

Ce poème allie ambition politique et ambition personnelle, combine organiquement lyrisme et discours, et exprime graphiquement les émotions complexes du poète. Bien qu'il ait démissionné de son poste officiel et quitté la capitale, il n'a pas eu peur des revers et n'a pas voulu sombrer, et a toujours voulu servir le pays, révélant ainsi sa force de caractère et son dévouement.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

Gong Zizhen (龚自珍), 1792 - 1841 après J.-C., était originaire de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, un penseur, un poète, une figure littéraire et un pionnier du réformisme dans la dynastie Qing. Gong Zizhen a été fonctionnaire, prônant la suppression des mauvais gouvernements et la résistance aux invasions étrangères, et a pleinement soutenu Lin Zexu dans l'interdiction de l'opium. Plus de 300 articles et près de 800 poèmes ont été conservés, dont un grand nombre d'arias et de satires.

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