Chanson du printemps en réponse à Bai Juiyi

he le tian chun ci
En toilette seyante elle descend.
Triste est la cour qui renferme le printemps.
Elle counte les fleurs dans le milieu,
Un agrion sur son épingle à cheveux.

Poème chinois:

「和乐天春词」
新妆宜面下朱楼, 深锁春光一院愁。
行到中庭数花朵, 蜻蜓飞上玉搔头。

刘禹锡

Explication du poème:

Ce poème parle d’une jeune femme qui s’habille au printemps et regarde la scène.

Les deux premiers vers : soigneusement maquillée descend lentement dans le grenier, la lumière printanière de la cour profonde bien que bonne ne fait qu’ajouter de la tristesse.

Après que l’héroïne a fini de s’habiller, l’héroïne du poème s’habille et se précipite en bas, elle s’habille avec beaucoup de soin et d’élaboration. La lumière colorée du printemps lui fait temporairement oublier la détresse dans son cœur, ce bon moment et cette beauté, de sorte que son cœur a fait germer un soupçon d’espoir brumeux. Elle descendit pour inviter ses amis, mais il n’y avait que la lumière du printemps et personne, si bien qu’elle ne ressentit qu’une cour de « chagrin ».

Les deux dernières lignes : Lorsqu’elle est venue dans la cour pour compter les fleurs écloses, les libellules se sont envolées sur les épingles à cheveux en jade.

Si elle l’avait su, elle n’aurait pas eu à faire sa toilette avec autant de soin. Ce sentiment de déception changeant rapidement, elle n’a plus le cœur à s’amuser et ne peut que compter les fleurs pour dissiper son chagrin et passer le bon temps du printemps. Alors qu’elle comptait en silence, la libellule a volé jusqu’à sa tête. Il s’agit là d’un très beau texte. Il dit implicitement que sa situation est exactement comme les fleurs de printemps dans la cour, qui sont solitaires et peu appréciées, et qui ne peuvent attirer que les libellules ignorantes.

Ce poème est une description raffinée et habile de la situation froide et solitaire de la jeune femme au milieu du printemps, ce qui est nouveau et plein de saveur.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

liu yu xi

Liu Yuxi (刘禹锡), 772 – 842 A.D., was a native of Hebei. His poems are characterized by bright and lively language, loud and harmonious rhythms, and an eloquent and refreshing style, which was highly regarded by the people of the time, and he was known as the “诗豪”.

Total
0
Shares
Prev
La rue des riches
wu yi xiang

La rue des riches

Les herbes fleurissent près du pont de l’Oiseau, Le soleil décline à l’entrée de

Next
Le lac Dongting vu de loin
wang dong ting

Le lac Dongting vu de loin

La lune d’automne sur le lac se dessine, Dont la surface n’est pas ridée par le

You May Also Like