De la haute tour je vois les terrains deserts.
Mes pensées ont attristé le ciel et la mer.
Un vent trouble l’étang à lotus sur terre;
Une pluie attaque le mur couvert de lierre.
Les arbres sur le mont m'empêchent de voir loin;
Le fleuve est sinueux comme le long intestin.
Nous sommes exilés sur la terre barbare.
Oh! Pourquoi vos nouvelles sont-elles si rares?
Poème chinois:
「登柳州城楼寄漳汀封连四州」
柳宗元
城上高楼接大荒, 海天愁思正茫茫。
惊风乱飐芙蓉水, 密雨斜侵薜荔墙。
岭树重遮千里目, 江流曲似九回肠。
共来百越文身地, 犹自音书滞一乡。
Explication du poème:
Il s’agit du poète qui a été relégué à Liuzhou, à travers la tour de la ville de Liuzhou de ce qu’ils voient, pensent et ressentent et d’écrire le souvenir de la même relégation des amis du poème.
La première et la deuxième ligne : en montant dans la tour, on voit un vaste champ de sable froid et désolé, comme la mer, comme le ciel de la tristesse qui sort soudainement du cœur.
Tout d’abord, le poète décrit ce qu’il a vu et ressenti lorsqu’il a escaladé la tour. Une fois arrivé à Liuzhou, le poète était impatient de grimper sur la tour pour voir les sentiments urgents de son ami. Il se tient de plus en plus haut, regarde de plus en plus loin, ce qui montre que sa pensée est très vive. Parce qu’ils ont été persécutés tous les cinq, le destin de leur amitié sincère, bien que le ciel soit différent, le sentiment de nostalgie ne peut pas l’être.
Troisième et quatrième phrases : le vent agite le lotus dans l’eau, la pluie dense frappe le mur plein de Ficus carica.
Écrire la scène proche. La pluie et le vent de l’été de Liuzhou sont mauvais, dans ce vent et cette pluie, l’« hibiscus » et le mur de « Ficus », bien qu’ils aient souffert de la destruction, se tiennent toujours debout, hautains, le nez parfumé.
Cinquième et sixième phrases : des couches de collines ondulantes, bloquant la vision de la vue lointaine, la rivière Liujiang incurvée est comme une centaine de nœuds de ma tristesse.
Écrire une scène lointaine. De près en loin, regardant les amis lointains en détresse, levant les yeux vers les lourdes montagnes, les forêts denses, bloquant la vue sur des milliers de kilomètres ; regardant vers le bas la rivière qui se tortille, comme une courbe en neuf points qui revient dans les intestins. Ces deux lignes décrivent le poète aux quatre amis éloignés qui s’attendent les uns les autres, la douleur de la nostalgie de l’un pour l’autre.
Septième et huitième lignes : nous sommes venus ensemble dans ce pays barbare et lointain, comment le son du livre peut-il être isolé, les gens d’un côté.
C’est le résumé de ce qui nous est arrivé à tous les cinq. Nous sommes tous ensemble exilés dans un endroit si désolé, c’est déjà assez douloureux, ce qui est encore plus difficile, c’est que nous ne pouvons même pas communiquer entre nous par la voix et par la lettre pour nous saluer. L’amour du poète pour ses amis est si douloureux qu’il ne lui est pas facile d’entendre le reste de la chanson et les boucles de la chanson.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Liu Zongyuan (柳宗元), 773 – 819 après J.-C., originaire de Yongji, dans le Shanxi, était un penseur progressiste, un brillant écrivain et un homme politique révolutionnaire de la dynastie Tang.