L’aube printanière

chun xiao
On dort à l’aube qu’il fait beau.
Pourquoi gémissent les oiseaux?
Hier vent et pluie ont fait du bruit.
Combien de fleurs tombées la nuit!

Poème chinois:

「春晓」
春眠不觉晓,处处闻啼鸟。
夜来风雨声,花落知多少。

孟浩然

Explication du poème:

Ce poème a été écrit par le poète alors qu’il vivait retiré sur le mont Lumen, et l’atmosphère qui s’en dégage est très belle. Avec seulement quelques traits légers, le poète esquisse pour le lecteur une image de l’aube printanière.

Dans les deux premiers vers : endormi au printemps, ignorant que l’aube s’est levée, les cris des oiseaux se font entendre partout.

Le poète a choisi un côté, le printemps, il y a des couleurs charmantes, il y a un parfum enivrant, le poète n’écrit pas, mais d’un point de vue auditif pour écrire le son du printemps, utilisé pour rendre la belle scène du printemps en plein air.

Les deux derniers vers : en repensant aux rafales de vent et à la pluie de la nuit dernière, je ne sais pas combien de fleurs printanières délicates ont été arrachées.

Les deux derniers vers du printemps heureux se sont transformés en printemps blessé, printemps chéri, mais cette blessure et ce chérissement sont dus à l’amour du printemps, la pluie battante du printemps a également causé l’inquiétude du poète au sujet des fleurs et des arbres, ce passage à vide révèle plus ou moins les circonstances malheureuses de l’individu. Les sauts dans le temps, l’alternance de nuages et de soleil, et les changements subtils de sentiments dans le poème sont tous très intéressants et peuvent apporter aux gens une saveur infinie.

Le langage du poème est simple et naturel. Les paysages et les sentiments du poème sont vrais, comme une source qui coule des profondeurs du cœur du poète, claire comme du cristal, comme le son d’une musique céleste, qui nous fait boire de la purée moelleuse et nous enivre naturellement de la beauté du paysage.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Meng Hao-ran

Meng Haoran (孟浩然), 689 – 740 après J.-C., originaire de Xiangyang, Hubei, était un célèbre poète de la dynastie Sheng Tang. Meng Haoran, poète exceptionnel sous le règne de l’empereur Kaiyuan, a composé un grand nombre de paysages et de poèmes idylliques afin d’enrichir le sujet de sa poésie.

Total
0
Shares
Prev
Le cottage de mon ami
guo gu ren zhuang

Le cottage de mon ami

Mon ami a préparé un pouletEt m‘ invite à prendre du millet

Next
Sur le fleuve Jiande
su jian de jiang

Sur le fleuve Jiande

J’amarre près d’îlot brumeux, Où je me sens triste à la brune

You May Also Like