Un parfum se répand de vos manches de soie;
Un rouge nénuphar flotte dans le brouillard.
Au-dessus des monts hauts la nue légère ondoie;
Un saule vibre au vent et caresse l’étang.
Poème chinois:
「赠张云容舞」
杨玉环
罗袖动香香不已,红蕖袅袅秋烟里。
轻云岭上乍摇风,嫩柳池边初拂水。
Explication du poème:
Les paroles ont été écrites par Yang Guifei à sa chanteuse Zhang Yunrong, décrivant sa merveilleuse posture de danseuse.
Les deux premières lignes : Les manches dansantes soulèvent une bourrasque de vent parfumé, et le parfum des vêtements et de l’odeur corporelle persiste longtemps. Le corps mince et doux se dresse comme un lotus rouge se balançant dans la brume d’automne.
Les larges manches de damas dansent, comme une rafale de vent printanier qui souffle, parfumée. Le lotus rouge se balançant dans la légère fumée du début de l’automne est comme un jade émergeant d’un voile léger, et il est encore plus beau lorsqu’il révèle sa douce silhouette dans la brise du lotus. Ces deux lignes décrivent la beauté de la danse de Zhang Yunrong.
Les deux dernières lignes : Le torse et les bras dansent lentement, comme des nuages légers que le vent vient d’emporter hors de la vallée, et comme des saules doux lorsque la brise se lève, effleurant l’eau de la piscine, reflétant les ombres dans l’eau.
Comme des nuages blancs rassemblés sur la crête, le vent souffle soudainement, flottant immédiatement, à partir du changement de mouvement sur l’écriture Zhang Yunrong des arts de la scène. Ensuite, il est dit qu’elle est comme le saule vert tendre au bord de la piscine qui effleure l’eau calme. Ces deux lignes illustrent la douceur de la posture dansante de Zhang Yunrong, ses longues manches effleurant fréquemment le sol lisse, et l’eau de l’étang provoquant d’infinies ondulations.
L’ensemble du poème prend les objets comme des objets esthétiques, développe l’association et dépeint la beauté du chant et de la danse de Zhang Yunrong.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Yang Yuhuan (杨玉环), 719 après J.-C. – 756 après J.-C., était une musicienne et une danseuse de cour de la dynastie Tang, à la posture riche et colorée, douée pour le chant et la danse, et polyvalente en matière de musique et de rythme. Son talent musical était rare parmi les épouses des dynasties précédentes, et elle fut considérée comme l’une des quatre grandes beautés de la Chine ancienne par les générations suivantes. Tianbao quinze ans (756 ans), révolte d’An Lushan, avec Li Longji en exil au Sichuan, passage à l’étape Mawei, Yang Yuhuan le 14 juin, mort à l’étape Mawei au milieu du chaos de l’armée, le parfum de la mort.