Le feu d'alarme éclaire la capitale
Mon cœur agité ne s'apaisse pas,
Nous partons suivant l'ordonnance royale,
Nos cavaliers assiègent la ville en bas.
La neige assombrit drapeaux et bannières,
Le vent gonfle le son de nos tambours.
J'aime mieux mener cent soldats à la guerre,
Que de dévorer des livres toujours.
Poème chinois:
「从军行」
杨炯
烽火照西京,心中自不平。
牙璋辞凤阙,铁骑绕龙城。
雪暗凋旗画,风多杂鼓声。
宁为百夫长,胜作一书生。
Explication du poème:
Il s'agit d'un poème sur la forteresse frontalière, décrivant tout le processus de marche d'un érudit vers la frontière et sa participation aux batailles.
Premier couplet : le signal d'alarme de la forteresse frontalière a atteint Chang'an, comment le cœur d'un homme fort peut-il rester calme ? Le rapport de la frontière a éveillé la ferveur patriotique de l'érudit.
Le deuxième couplet : Adieu au palais, le général, main dans la main avec les symboles militaires, s'en va ; siège de l'ennemi pour attaquer la ville, la cavalerie d'élite courageuse et inhabituelle. Écrire le commandant en chef a conduit l'armée à quitter la capitale, est allé à la ligne de front du combat, pour encercler le château de l'ennemi avec l'élan des montagnes.
Troisième lien : la neige vole, le drapeau de l'armée est éclipsé ; le vent rugit, mêlé aux tambours de guerre. Immédiatement après, le poète s'est emparé du phénomène principal de la nature hivernale, la « neige » et le « vent », pour dépeindre les deux armées confrontées à une scène tendue. Le premier vers de la vision : la neige flottant dans le drapeau de guerre flottant partout ; le deuxième vers de l'ouïe : le rugissement du vent mélangé au son des tambours de guerre en marche. Les deux vers du poème montrent l'esprit fort et intrépide des soldats qui ont bravé la neige pour combattre l'ennemi et la scène tragique et intense de la mort de l'ennemi inspirée par le son des tambours de guerre.
Enfin, je préfère être un officier subalterne qui se bat pour le pays plutôt qu'un érudit au visage blanc qui se contente de graver des phrases et de chercher des chapitres. Cette phrase exprime le souhait commun de la majorité des intellectuels du début de la dynastie Tang de faire carrière pour le pays. À cette époque, du lycée au pauvre, de la classe supérieure à la ville, au début de la dynastie Tang, à l'époque de l'Orient et de l'Occident, en brisant les Turcs et en vainquant les Tuban, un sens de l'honneur et de l'héroïsme pour la réussite du pays imprègne l'atmosphère sociale.
Bien que le poème ne compte que quarante mots, il révèle les activités psychologiques des personnages et rend l'atmosphère de l'environnement, et l'écriture est extrêmement puissante ; en même temps, le dialogue est soigné et ordonné, ce qui rend le poème plus rythmé et imposant, et met puissamment en évidence la forte passion patriotique de l'érudit et l'esprit des généraux et des soldats Tang.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong
À propos du poète:
Yang Jiong (杨炯), 650-692 après J.-C., était originaire du Shaanxi. Il était un poète de la dynastie Tang et l'un des quatre héros du début de la dynastie Tang. En 661, à l'âge de onze ans, Yang Jiong est considéré comme un enfant prodige et, en 676, il reçoit le titre d'érudit de l'école.