Sans paroles j’étreins mon oreiller.
La chambre vide, à qui vais-je parler?
Qui sait pourquoi je reste dans mon lit,
N’étant ni malade ni endormi?
Poème chinois:
「昼卧」
白居易
抱枕无言语,空房独悄然。
谁知尽日卧,非病亦非眠。
Explication du poème:
Ce poème dépeint Bai Juyi allongé pendant la journée, exprimant sa solitude intérieure et ses pensées dans un langage simple.
Les deux premiers vers : Je tiens mon oreiller sans voix, la chambre vide est silencieuse.
Ces deux lignes impliquent que le poète est seul dans la journée, sans personne avec qui communiquer, et qu’il est d’humeur silencieuse. La deuxième ligne décrit son environnement, qui est dépourvu de tout son et silencieux.
Les deux derniers vers : « Qui sait que je suis couché toute la journée, ni malade ni endormi ?
Ils expriment la lamentation intérieure du poète, qui reste allongé toute la journée, ni malade ni endormi, reflétant sa solitude intérieure et son ennui, et rappelant également son statut de fonctionnaire, peut-être en raison d’une frustration politique ou d’une insatisfaction dans la vie qui l’ont conduit à cet état.
Grâce à des scènes simples et à des descriptions émotionnelles délicates, ce poème touche le cœur et incite les lecteurs à réfléchir à la vie et à éprouver de l’empathie pour elle.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Bai Juyi (白居易), 772 – 846 après J.-C., est le poète le plus prolifique de la dynastie Tang, avec des poèmes dans les catégories des oracles satiriques, de l’oisiveté, du sentimentalisme et des rythmes divers, et le poète le plus influent après Li Bai Du Fu (李白杜甫).