Le fleuve coule à l’est sans trêve;
Le flot n’emporte pas les graines d’amour semées
Dans nos cœurs.
Son visage paraissait vague dans mon rêve,
Mais le cri de l’oiseau m’a soudain réveillé,
Tout en pleurs.
Le printemps pas verdi.
Mes cheveux déjà gris,
Séparés si longtemps,
Nous ne sentons plus le chagrin intense.
Mais quand la fête vient an par an,
Chacun de nous sait ce que l'autre pense.
Poème chinois:
「鹧鸪天 · 元夕有所梦」
姜夔
肥水东流无尽期。当初不合种相思。梦中未比丹青见,暗里忽惊山鸟啼。
春未绿,鬓先丝。人间别久不成悲。谁教岁岁红莲夜,两处沉吟各自知。
Explication du poème:
Ce poème a été composé par le poète en souvenir de son amante qui se trouvait dans un pays étranger, et a été écrit à l'occasion de la fête des lanternes en 1197 après Jésus-Christ.
Première moitié du poème : L'eau grasse coule vers l'est, sans jamais s'arrêter. Si j'avais su qu'il ferait mauvais aujourd'hui, je ne serais pas tombé amoureux dès le départ. Lorsque nous nous sommes rencontrés dans nos rêves, nous n'avons pas pu rattraper la clarté des portraits, et ces beaux rêves sont souvent désespérément réveillés par les cris des oiseaux de montagne.
Au début, l'endroit où nous sommes tombés amoureux est clairement indiqué, et la signification du long ruisseau sans fin est utilisée pour décrire notre propre mal d'amour, qui est également sans fin. En surface, il y a un ressentiment et une haine du regret, disant que cette relation n'aurait pas dû se produire en premier lieu, mais en fait, on ne peut pas se débarrasser de cet amour amer, on est toujours hanté par le mal d'amour, trop affligé.
Dans le rêve, le visage de l'amant est vague et flou, pas aussi clair que le portrait. Potentiellement, cela montre qu'au cours de ces vingt années, le parolier n'a jamais oublié le visage de son amante, et qu'il s'attarde souvent devant son portrait. La longue séparation, et l'éloignement, ne peuvent se rencontrer que dans un rêve, cependant, ce rêve vague et peu clair, mais aussi réveillé par le bruit des cris d'oiseaux.
Deuxième moitié du paragraphe : l'herbe du printemps n'a pas encore reverdi, mes tempes sont devenues argentées. Le temps de la séparation est trop long, et lentement toute la douleur sera progressivement effacée par le temps. Mais je ne sais pas qui, laisse-moi en cette veille de nouvel an vers le crépuscule, ce sentiment, seul toi et moi le comprenons.
Le printemps a commencé, mais les cheveux ont d'abord été blancs ; aussi écrit en secret depuis vingt ans, blesser le printemps comme la pensée constante. Séparés depuis longtemps, les émotions des gens sont devenues insensibles, ils ne ressentent plus ce genre de douleur lorsque nous nous séparons. Cependant, quand on y pense, le monde aime, et non pas ainsi, lire le cœur particulièrement sentimental. La nuit du festival des lanternes, seras-tu touché par la situation et penseras-tu à moi ? Et mes pensées à votre égard, pouvez-vous les sentir ? Cette question est une question céleste, il n'y a pas de réponse, seuls les deux côtés en deux endroits de chaque cœur comprennent.
L'ensemble de la phrase est simple et naturel, frais et simple, le parolier écrit un contenu riche et des changements psychologiques complexes avec seulement quelques chiffres, et le sentiment de désir s'attarde au milieu comme un rêve, avec une signification profonde et un long arrière-goût.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète :
Jiang Kui (姜夔), vers 1155 - 1221 après J.-C., originaire de la province de Jiangxi, était un lettré et un musicien de la dynastie Song, et est considéré comme l'un des dix plus grands musiciens de la Chine ancienne. Jiang Kui était doué pour la poésie, la prose, la calligraphie et la musique, et était un autre génie artistique rare après Su Shi.