Le pavilion caressé par la brise printanière,
Le saule s’attache à moi comme lierre.
Le loriot qui me connaît chante à mon départ,
“Ne m’oubliez pas et revenez ici tôt ou tard! ”
Poème chinois:
「移家别湖上亭」
戎昱
好是春风湖上亭,柳条藤蔓系离情。
黄莺久住浑相识,欲别频啼四五声。
Explication du poème:
Ce poème a été écrit au moment du déménagement du poète, exprimant ses sentiments profonds d’attachement à son ancienne maison.
Les deux premiers vers du poème sont : La brise de printemps est agréable, et je suis venu dire au revoir à mon pavillon préféré sur le lac. Dans la brise, les saules et les vignes près du pavillon se déploient légèrement, comme s’ils tendaient d’innombrables bras sentimentaux pour tirer ma veste, ne me laissant pas partir.
Le sentiment de ne pas pouvoir partir correspond aux caractéristiques des saules et des vignes, et l’on peut écrire que les saules et les vignes tirent le train de l’action, en accord avec le printemps et le vent du scénario, pour montrer qu’ils sont attachés au maître et qu’ils ne peuvent pas supporter qu’il les quitte, et qu’ils éprouvent des sentiments profonds.
Les deux dernières lignes : Je vis ici depuis si longtemps, et les fauvettes jaunes dans les branches des saules près du pavillon sont de vieilles amies à moi. En ce moment de séparation, le sentiment de départ, le son d’un long remue-ménage, de sorte qu’une personne pendant longtemps difficile à calmer. Les cris de la paruline jaune semblent se retenir sincèrement, un adieu misérable, mais rappellent aussi facilement les cris tristes de la séparation.
Le poète utilise l’anthropomorphisme pour créer cette atmosphère de conte de fées. Tout dans le poème a de la vie et de l’émotion. C’est parce que Rong Yu aime tellement l’herbe et les arbres du Pavillon sur le lac qu’à ses yeux, non seulement il ne peut pas supporter de dire au revoir aux saules, aux vignes et aux parulines jaunes, mais les saules, les vignes et les parulines jaunes sont aussi infinis que lui, et il est difficile de s’en séparer.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Rong Yu (戎昱), 744 – 800 après J.-C., poète de la dynastie Tang, originaire de Jiangling, province de Hubei, l’un des poètes qui se sont attachés à refléter la réalité au début de la dynastie Tang moyenne.