À une amie

wu ti · xiang jian shi nan bie yi nan
Joie de nous rencontrer! douleur de nous quitter!
Le vent d’est ne peut raviver cent fleurs fanées.
Le ver meurt de soif d’amour, sa soie epuisée;
La chandelle ne pleure plus, à cœur brûlé.
J'ai peur que tes cheveux grisonnent à la brune.
Sens-tu dans mes sérénades le froid de lune?
Le chemin n’ est pas long d’ici au mont des Belles;
Je prie l’Oiseau Bleu de m’apporter tes nouvelles.

Poème chinois:

「无题 · 相见时难别亦难」
相见时难别亦难,东风无力百花残。
春蚕到死丝方尽,蜡炬成灰泪始干。
晓镜但愁云鬓改,夜吟应觉月光寒。
蓬山此去无多路,青鸟殷勤为探看。

李商隐

Explication du poème:

Ce poème exprime la psychologie de l’amour sur le ton d’une femme, et au milieu de la tristesse et de la douleur, il y a un désir ardent et de la persévérance.

Les deux premiers vers sont : Il est difficile de se voir, et il est encore plus difficile de se séparer, sans parler de cette fin de printemps où le vent d’est est faible et où toutes les fleurs se fanent.

La rencontre malheureuse de l’amour et l’état d’esprit du personnage principal sont écrits : en raison de l’obstruction d’une certaine force, il est déjà difficile pour un couple d’amoureux de se rencontrer, et la douleur de la séparation est insupportable pour elle. Crépuscule du printemps, le vent d’est est faible, les fleurs meurent, le beau printemps est sur le point de disparaître, les hommes n’y peuvent rien, et leur propre situation de malheur, et la douleur du cœur, et la même chose en face de cela avec le passage du printemps et le flétrissement des fleurs, à cause de la beauté des choses qui sont détruites, ne fait pas monter les gens avec une déception et un regret sans fin.

Troisième et quatrième lignes : Le ver à soie ne crache son cocon que lorsqu’il meurt, et l’huile de cire comme les larmes ne s’égoutte que lorsque la bougie est réduite en cendres.

Dans ces deux lignes, on trouve à la fois la tristesse et la douleur de la déception et la persistance et la poursuite persistantes et brûlantes. La poursuite est sans espoir, et au milieu du désespoir, il faut toujours poursuivre, de sorte que cette poursuite est également teintée de pessimisme. Ces sentiments semblent circuler sans fin.

Phrases 5 et 6 : Le matin, lorsque je me suis maquillée et que je me suis regardée dans le miroir, j’ai eu peur que mes cheveux, qui étaient comme des nuages, aient changé de couleur et que mon visage ne soit plus beau. Les longues nuits passées à réciter des poèmes, seul et sans dormir, sont l’occasion de sentir le froid de la lune envahir son corps.

Il dit qu’à cause de sa douleur et de sa souffrance, il se tourne et se retourne la nuit, incapable de dormir, si bien que ses cheveux sont gris aux tempes et que son visage est émacié. Il est hagard la nuit à cause de sa douleur, et le matin il est hagard à cause de sa douleur. La douleur de la nuit est due au fait que la poursuite de l’amour ne peut être réalisée ; la douleur de l’amaigrissement le lendemain est due au fait que l’on souhaite rester jeune pour l’amour ; en bref, on se languit et on souffre pour l’amour.

Les deux dernières lignes : le mont Penglai n’est pas très loin d’ici, mais il n’y a aucun moyen de s’y rendre, alors s’il vous plaît, demandez au messager qui ressemble à un oiseau vert de le visiter pour moi attentivement.

Plus l’imagination est concrète, plus le désir est profond, plus le désir d’une rencontre est éveillé. Puisqu’il n’y a aucun espoir de rencontre, je n’ai pas d’autre choix que de demander au messager d’être attentif pour moi et de lui rendre visite pour moi. Tel est le contenu des deux dernières lignes. L’oiseau vert est le messager d’une femme immortelle, Xi Wangmu, et Pengshan est une montagne immortelle dans les mythes et légendes ; ici, Pengshan est utilisé comme symbole de la résidence de l’autre côté, tandis que l’oiseau vert apparaît comme le messager du protagoniste lyrique. La fin de cet espoir dans le messager ne change pas la situation douloureuse du protagoniste, mais n’est qu’un espoir dans le désespoir, l’avenir étant toujours incertain.

Ce poème a réussi à reproduire les sentiments profonds et lointains du cœur du poète, et les émotions sont liées et répétées, subtiles et profondes, ce qui est touchant.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

li shang yin

Li Shangyin (李商隐), oriundo de la ciudad de Jiaozuo, provincia de Henan, 813 – 858 d. C., fue un joven en circunstancias extremadamente difíciles. En literatura, Li Shangyin fue un gran poeta de la Dinastía Tang Tardía, cuyos poemas estaban a la altura de los de Du Mu. Sus poemas estaban escritos en forma de canciones y poemas, atacando los males de la época, recitando historia y enviando despedidas a los amigos.

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