Son pays natal trois mille li d’ici.
Emmurée au palais depuis vingt ans,
Chantant le chant du Cygne sans rien dit,
Elle laisse ses pleurs couler en torrent.
Poème chinois:
「马诗 · 其二十三」李贺
李贺
武帝爱神仙,烧金得紫烟。
殿中皆肉马,不解上青天。
Explication du poème:
Ce poème a été écrit durant la dynastie Tang, avec le poète Li He qui utilise des références anciennes pour critiquer la société contemporaine. À travers un langage acerbe et mordant, le poète met en lumière l'absurdité de l'époque et l'incompétence des dirigeants. En utilisant l'humour et des métaphores ingénieuses, le poète expose la superstition et la corruption de l'empereur Wu des Han et des dirigeants de la dynastie Tang, en critiquant implicitement la mauvaise sélection des fonctionnaires. Le style du poème est à la fois humoristique et profond, utilisant la satire pour exprimer l'insatisfaction du poète et offrir un avertissement.
Premier Distique:“武帝爱神仙,烧金得紫烟。”
(L'empereur Wu adorait les immortels, brûlant de l'or pour les atteindre, mais n'obtint qu'un filet de fumée violette.)
Ce distique révèle directement le comportement absurde de l'empereur Wu dans sa quête de l'immortalité. Le poète dépeint de manière vivante les sacrifices de l'empereur, symbolisés par "brûler de l'or" et "fumée violette", mais au final, il ne gagne que le vide et l'inutilité. Cela se moque de l'obsession de l'empereur pour l'immortalité.
Deuxième Distique:“厩中皆肉马,不解上青天。”
(L'écurie est remplie de chevaux engraissés, mais comment peuvent-ils comprendre le sens de s'envoler vers le ciel ?)
À travers le contraste entre "chevaux engraissés" et "s'envoler vers le ciel", le poète critique la médiocrité et la corruption de la société. Les "chevaux engraissés" symbolisent l'inefficacité et la médiocrité de la cour de l'empereur Wu, soulignant qu'avec des ressources abondantes, on ne peut atteindre la grandeur sans véritable talent et sagesse. La métaphore exprime profondément le mécontentement du poète envers le climat politique et social de l'époque.
Caractéristiques d'écriture:
- Combinaison de satire et d'humour : Le poète utilise un langage spirituel et acéré pour se moquer de la superstition et de l'absurdité des dirigeants, tout en maintenant un ton léger qui renforce le sens satirique.
- Métaphores ingénieuses : À travers des métaphores telles que "fumée violette" et "chevaux engraissés", le poète présente de manière vivante l'absurdité et la médiocrité de la société, avec des implications satiriques fortes.
- Technique allégorique : En critiquant l'empereur Wu et les dirigeants Tang, le poète réfléchit et avertit sur l'état actuel de la société, montrant une critique politique profonde.
Appréciation globale:
Le poème satirise la superstition de l'empereur Wu et les phénomènes politiques corrompus de l'époque, exposant l'absurdité et l'incompétence des dirigeants. À travers l'imagerie vive et sarcastique de "fumée violette" et "chevaux engraissés", Li He illustre magistralement les actions absurdes de l'empereur et la médiocrité au sein de la cour. Ce poème exprime non seulement le mécontentement du poète face à l'incompétence des dirigeants, mais délivre également une critique puissante des phénomènes sociaux dans un ton humoristique. Le langage est acéré tout en restant léger, avec à la fois de la satire et de l'humour, permettant aux lecteurs de ressentir la critique sociale profonde sous l'apparence apparemment décontractée.
Leçons:
Ce poème nous rappelle que si ceux qui détiennent le pouvoir sont guidés par la superstition et ignorent les véritables talents et la droiture dans la société, le pays et la société ne prospéreront pas. À travers un langage satirique, le poète souligne que gouverner un pays nécessite de la sagesse et de la rationalité, et non de dépendre de fantasmes futiles ou de systèmes inefficaces. En même temps, en utilisant l'humour pour critiquer les problèmes sociaux, le poète nous encourage à aborder les problèmes complexes avec une attitude légère et humoristique, équilibrant la critique acerbe avec un appel à une réflexion plus profonde.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Li He (李贺) était originaire du comté de Yiyang, Luoyang, province du Henan, vers 790 - vers 817 de notre ère. Li He était un poète romantique du milieu de la dynastie Tang, et un poète célèbre de la dynastie Tang, avec Du Fu, Li Bai et Wang Wei.