Le cheval IV

ma shi iv
Peu commun est ce cheval né,
C’est une étoile incarnée.
On frappe à ses os émanciés,
Et l'on entend un son cuivré.

Poème chinois:

「马诗 · 其四」
此马非凡马,房星本是星。
向前敲瘦骨,犹自带铜声。

李贺

Explication du poème:

L’année du cheval, le poète a été submergé par l’émotion et a créé ce groupe de poèmes en une seule fois. Ce poème est le quatrième du groupe et il exprime les sentiments de frustration et d’indignation du poète face à son manque de talent en écrivant à propos d’un cheval.

Dans les deux premiers vers, le cheval ne ressemble pas à un cheval mortel sur terre, mais semble être une étoile dans le ciel.

Ces deux lignes affirment et soulignent que le cheval de ce poème est un cheval extraordinairement bon. La deuxième ligne semble être une répétition de la première ligne, mais en fait elle a un nouveau sens : puisque la qualité du cheval est bonne mais que son traitement n’est pas bon, on peut voir que c’est le problème des gens qui l’ont élevé.

Les deux dernières phrases : il a l’air mince et osseux, mais si l’on monte et que l’on frappe sur ses os minces, il semble que l’on puisse encore entendre le son du cuivre qui s’entrechoque.

Écrivez la forme et la qualité du cheval. Ce cheval est maigre et osseux, ce qui signifie qu’il est dans une mauvaise situation. Aux yeux des gens ordinaires, ce n’est qu’un cheval épuisé, et seuls ceux qui aiment vraiment les chevaux et sont doués pour lire les chevaux ne le considèrent pas comme un cheval. Bien qu’il soit dans une mauvaise situation et qu’il ait été mis hors d’état de nuire, il a encore un os avec un son de cuivre. Cela montre de manière frappante la belle qualité de la force et de la fermeté des os de ce cheval.

Le talent méconnu du poète et sa situation difficile sont à l’image de ce cheval maigre. Il écrit sur le cheval, mais ce n’est qu’une expression polie des griefs et de la colère qui l’habitent.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

Li He (李贺) était originaire du comté de Yiyang, Luoyang, province du Henan, vers 790 – vers 817 de notre ère. Li He était un poète romantique du milieu de la dynastie Tang, et un poète célèbre de la dynastie Tang, avec Du Fu, Li Bai et Wang Wei.

Total
0
Shares
Prev
Le cheval XXIII
ma shi xxiii

Le cheval XXIII

Son pays natal trois mille li d’ici

Next
Poème d’adieu II
zeng bie er shou ii

Poème d’adieu II

Les amants ne semblent pas du tout amoureux:Ils ne sourient pas devant la coupe

You May Also Like