Le village riverain

jiang cun ji shi
Après la pêche on n’attache pas son bateau;
On se couche avec la lune au bord de l'eau.
Quoiqu’emporté par le vent nocturne sur l’onde.
On est près de la rive aux roseaux peu profonde.

Poème chinois:

「江村即事」
钓罢归来不系船,江村月落正堪眠。
纵然一夜风吹去,只在芦花浅水边。

司空曙

Explication du poème:

Ce poème décrit un pêcheur rentrant tard dans la nuit et ne prenant même pas la peine d'attacher le bateau sur le rivage pour aller se coucher, décrivant le paysage paisible et magnifique du village fluvial et montrant la vie tranquille du pêcheur.

Les deux premières phrases : le pêcheur est rentré de la pêche de nuit alors que la lune descendait déjà à l'ouest, juste pour dormir paisiblement, sans prendre la peine d'attacher le câble, le laissant flotter dans le vent.

Lorsque le pêcheur est rentré de sa pêche nocturne, il n'a pas pris la peine d'attacher le bateau et l'a laissé flotter à sa guise. Lorsque le pêcheur est rentré de sa pêche nocturne, la lune descendait déjà à l'ouest et il dormait paisiblement. Il n'a donc pas pris la peine d'attacher le câble et a laissé le bateau dériver au gré du vent.

Les deux dernières lignes : Même si le vent souffle toute la nuit, le bateau ne dérivera pas très loin, et s'arrêtera seulement sur le rivage de la plage de roseaux et de l'eau peu profonde.

Même si le vent souffle toute la nuit, le bateau ne dérivera pas loin, il s'arrêtera seulement sur la plage de roseaux et l'eau peu profonde. Cela n'a pas d'importance. Ici, le poète n'a pas dépeint un environnement calme et magnifique, mais la vie tranquille du pêcheur et le paysage paisible et magnifique du village fluvial ont sauté sur le papier, exprimant l'attitude du poète à l'égard de la spontanéité de la vie.

À travers une si petite chose, ce poème dépeint la situation du village fluvial, du plus petit au plus grand, il est plus vivant et plus nouveau que la description générale de la scène superficielle du village fluvial, qui est unique.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

Sikong Shu (司空曙), 720-790 après J.-C., était un poète de la dynastie Tang, originaire du comté de Yongnian, dans la province de Hebei, et l'un des dix érudits de la dynastie Dali. Ses poèmes sont pour la plupart poignants et émouvants, et il a également écrit sur l'humeur après le chaos.

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Regret printanier
chun yuan liu fang ping

Regret printanier

Hors de sa fenêtre, le soleil à son déclin, Elle pleure inaperçue dans la salle

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Un reve printanier
chun meng cen can

Un reve printanier

Le vent printanier envahissant mon boudoirM’a rappelé ma Belle au bord de l’eau

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