Un lettré brillant

jia sheng
L’empereur rappella le lettré exilé.
Sans pareil en éloquence et abilité.
Qui attendait à minuit pour se consulter
Non pour le peuple mais sur la divinité.

Poème chinois:

「贾生」
宣室求贤访逐臣,贾生才调更无伦。
可怜夜半虚前席,不问苍生问鬼神。

李商隐

Explication du poème:

Il s’agit d’un poème historique dans lequel le poète pousse un long soupir au nom de tous les intellectuels aspirants et talentueux du monde qui sont incapables de faire de leur mieux pour les dieux et les déesses de la terre et du peuple.

Dans les deux premiers vers, l’empereur Wen de Han convoque les ministres déchus dans la salle principale du palais Weiyang pour voir Jia Yi, dont le talent politique est inégalé.

L’empereur Wen de la dynastie Han était à la recherche d’un sage, l’empereur Wen venait de terminer ses rituels et consulta ce courtisan qui venait de revenir de son bannissement à Changsha dans la salle principale de l’ancienne salle du palais Weiyang, et qui était très désireux de chercher un sage. L’empereur fit alors l’éloge du talent de Jia Yi par la bouche de l’empereur, et l’éloge de l’empereur mit en évidence le talent et l’apprentissage de Jia Yi. Il semble que Jia Yi ait été profondément apprécié par l’empereur Wen Di, nous devrions être heureux pour Jia Yi, il a eu l’espace pour montrer son ambition.

Les deux dernières lignes : Il est dommage que l’empereur Wen se soit agenouillé près de Jia Yi au milieu de la nuit pour écouter la conférence, et qu’il n’ait pas posé de questions sur les moyens de subsistance du peuple, mais seulement sur la question des fantômes et des dieux.

Toutefois, à partir de la troisième phrase, le style d’écriture s’est fortement dégradé ; en écoutant attentivement, il s’avère que ce n’est pas pour le pays et le peuple, mais pour poser des questions sur les fantômes et les dieux ! L’éloquence d’un homme talentueux n’est pas utilisée pour les dieux et le dieu, pas pour le pays à planifier, pour le bénéfice du peuple, mais pour répondre à des questions ennuyeuses et inutiles, c’est vraiment triste, pathétique, lamentable. L’empereur ne se préoccupe pas du peuple, mais des dieux et des esprits ; la quête de sagesse de l’empereur ne vise qu’à satisfaire son propre passe-temps.

L’empereur du poème ne se limite pas à l’empereur Han Wendi, et Jia Yi est même secoué par l’ombre du poète. L’ensemble du poème est plein de hauts et de bas. Le sarcasme du poète est très vif, mais implicite et non explicite.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

li shang yin

Li Shangyin (李商隐), oriundo de la ciudad de Jiaozuo, provincia de Henan, 813 – 858 d. C., fue un joven en circunstancias extremadamente difíciles. En literatura, Li Shangyin fue un gran poeta de la Dinastía Tang Tardía, cuyos poemas estaban a la altura de los de Du Mu. Sus poemas estaban escritos en forma de canciones y poemas, atacando los males de la época, recitando historia y enviando despedidas a los amigos.

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