L’immortel est parti sur la grue dorée,
Que sert la tour que la grue a abandonnée?
Une fois partie, la grue ne reviendrait plus;
En vain d’année en année flottent les nues.
Sur le fleuve on voit les arbres ensoleillés,
Et sur l’îlot des Perroguets des herbes verdoyées.
Est-ce mon pays plus loin que le soleil tombé?
La vue du fleuve brumeux m’a bien chagriné.
Poème chinois:
「黄鹤楼」
崔颢
昔人已乘黄鹤去, 此地空余黄鹤楼。
黄鹤一去不复返, 白云千载空悠悠。
晴川历历汉阳树, 芳草萋萋鹦鹉洲。
日暮乡关何处是? 烟波江上使人愁。
Explication du poème:
La Tour de la Grue Jaune est un lieu de villégiature à visiter, et ce poème exprime la nostalgie du poète pour le passé.
Les quatre premiers vers du poème se lisent comme suit : « Les immortels du passé se sont envolés avec leurs grues jaunes, ne laissant que la Tour de la Grue Jaune vide. La grue jaune n’est jamais revenue et, pendant des milliers d’années, on n’a vu que des nuages blancs flotter dans le ciel.
Décrivez l’ascension et les souvenirs du passé. Un bâtiment ancien avec une longue histoire, un beau mythe et une légende, quelques points de prospérité et d’agitation après la perte et le désespoir. Poète autour de l’origine de la Tour de la Grue Jaune chantant à plusieurs reprises, apparemment hors contexte, le langage est blanc vulgaire, mais une bouffée d’air frais, le potentiel Wen à travers. Une tour de la grue jaune vide présente donc un héritage culturel profond, une montée inhabituelle dans la lamentation du passé et du présent.
Après quatre lignes : le soleil sous les arbres de Hanyang est clairement visible, l’île aux perroquets est plus clairement visible. Le crépuscule se diffuse progressivement, où est ma ville natale ? La fumée et la brume à la surface de la rivière rendent les gens plus ennuyeux.
Écrivez ce que vous voyez et pensez lorsque vous êtes sur la Tour de la Grue Jaune. Le beau paysage devant moi est comme une image, mais à l’intérieur je ne peux pas réprimer ma nostalgie. La terre ensoleillée, les arbres verts de la lointaine Hanyang sont visibles ; sur l’île aux perroquets, l’herbe luxuriante est comme Yin. La vue dégagée, le paysage vibrant et lumineux, tel un panorama, met en valeur l’élan vertical de la tour de la Grue jaune qui surplombe Hanyang et le fleuve Yangtze. La douce beauté du crépuscule et la nostalgie s’entremêlent : la brume du crépuscule se rassemble tranquillement au centre du fleuve, et la nostalgie monte dans le cœur du poète ; le fleuve est lourd d’eau, et la nostalgie s’accroche aux vagues brumeuses et enfumées. Les vagues brumeuses au coucher du soleil et les longs nuages blancs correspondent l’un à l’autre, formant une atmosphère lointaine et distante.
Les objets du poème sont intégrés aux sentiments du poète, avec des hauts et des bas, des tours et des détours, ce qui rend le poème riche et naturel, avec une signification de grande portée, procurant aux gens un plaisir artistique très élevé.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong(许渊冲)
À propos du poète:
Cui Hao (崔颢), A.D. ? – 754, a native of Kaifeng, Henan Province. He was admitted as a scholar in 723 AD. At that time, Cui Hao was well known, along with Wang Changling, Gao Shi, Meng Haoran, and Wang Wei. His early poems were florid and frivolous, but after serving in the Hedong army, his poetic style became vigorous and unrestrained.