Le cottage de mon ami

guo gu ren zhuang
Mon ami a préparé un poulet
Et m‘ invite à prendre du millet.
Les arbres verts ombragent son cottage,
Les collines ondoient autour du village.
La porte s'ouvre sur les potagers
On cause de chanvre et mûrier.
Quand viendra le Double Neuf, on aime
À boire ensemble aux chrysanthèmes.

Poème chinois:

「过故人庄」
故人具鸡黍, 邀我至田家。
绿树村边合, 青山郭外斜。
开轩面场圃, 把酒话桑麻。
待到重阳日, 还来就菊花。

孟浩然

Explication du poème:

Ce célèbre poème idyllique a été écrit par l’auteur alors qu’il vivait retiré sur le mont Lumen et qu’il visitait la maison d’un ami du village de montagne.

Les deux premiers vers : Mon vieil ami a préparé un somptueux repas et m’a invité dans sa maison de campagne.

Les phrases sont simples et intrigantes. Une atmosphère propice à l’ouverture mutuelle est créée. Elle est simple et décontractée, montrant la saveur unique de la maison de campagne et la simplicité de l’hospitalité.

Les troisième et quatrième lignes : Les bois verts entourent le village, et une veine de collines vertes descend à l’extérieur du château.

Ce texte nous dépeint un village de montagne léger et tranquille, empreint d’une forte atmosphère de vie idyllique. Le poète éprouve une sensation de fraîcheur et de plaisir : le village est entouré d’arbres verts, qui donnent l’impression d’appartenir à un autre monde ; au loin, les collines vertes à l’extérieur du guo s’accompagnent les unes les autres, ce qui fait que le village ne semble pas solitaire et qu’il offre une vue très ouverte sur l’extérieur.

Phrases 5 et 6 : Pousser la fenêtre pour faire face au champ de céréales et au potager, boire du vin ensemble et parler de l’agriculture.

Une fois la fenêtre ouverte, le magnifique paysage décrit dans la phrase précédente entre dans la maison, avec les montagnes entourées d’arbres verts à l’extérieur de la fenêtre et les tasses poussées à l’intérieur de la fenêtre, la scène est une peinture inégalée de la poésie des anciens et du vin à la campagne. Les lecteurs peuvent non seulement apprécier la saveur rurale plus forte, le souffle du travail et de la production, mais ils semblent même pouvoir sentir l’odeur de la terre dans les champs et les lits, et voir la croissance et la récolte des cultures.

Les deux dernières lignes : « Je viendrai ici pour admirer les chrysanthèmes le 9e jour du 9e mois lunaire ».

Meng Haoran était très attiré par la vie à la ferme et, au moment de partir, il a franchement indiqué à son hôte qu’il reviendrait pour admirer les chrysanthèmes et déguster du vin de chrysanthème lors de la fête de Chongyang, qui a lieu en automne et qui est très claire. En deux lignes de poème, la chaleur de l’hospitalité du défunt, le plaisir d’être invité et la cordialité entre l’hôte et l’invité sautent aux yeux.

Le poème mêle le calme et la beauté du paysage rural et l’amitié simple et sincère en un seul morceau, avec un langage simple, des mots qui se répandent et qui sont purs, sans aucune trace de gravure, montrant ainsi son grand charme dans la « touche légère ».

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Meng Hao-ran

Meng Haoran (孟浩然), 689 – 740 après J.-C., originaire de Xiangyang, Hubei, était un célèbre poète de la dynastie Sheng Tang. Meng Haoran, poète exceptionnel sous le règne de l’empereur Kaiyuan, a composé un grand nombre de paysages et de poèmes idylliques afin d’enrichir le sujet de sa poésie.

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