La vie militaire IV

cong jun xing IV
Les monts neigeux sont assombris par des nuées,
Une ville donne sur la Porte éloignée.
Cent batailles ont percé nos armures d’or,
On ne rentre qu’après avoir vaincu les forts.

Poème chinois:

「从军行 · 其四」
青海长云暗雪山,孤城遥望玉门关。
黄沙百战穿金甲,不破楼兰终不还。

王昌龄

Explication du poème:

Il s’agit d’un poème sur la frontière, et l’ensemble du poème montre la grande ambition des généraux stationnés à la frontière.

Les deux premiers vers : Le ciel nuageux au-dessus du Qinghai assombrit les montagnes enneigées ; debout dans la ville isolée, je regarde le lointain col de la Porte de Jade.

Au-dessus du lac Qinghai, de longs nuages se sont emplis ; au nord du lac, s’étendent des milliers de kilomètres de montagnes enneigées cachées ; à travers les montagnes enneigées, se tient dans le désert du corridor de Hexi, une ville solitaire ; plus à l’ouest, et la ville solitaire de la lointaine forteresse militaire – le col de Yumen. Ce rouleau, qui se concentre sur une vaste zone de plusieurs milliers de kilomètres à l’est et à l’ouest, représente l’environnement typique dans lequel les soldats de la garnison de la frontière nord-ouest vivaient et combattaient à l’époque.

Phrases 3 et 4 : L’armure des soldats est usée par des centaines de batailles, et ils jurent de ne pas revenir avant d’avoir vaincu les ennemis de l’ouest.

Bien que l’armure d’or soit usée, l’ambition des généraux de servir le pays n’est pas usée, mais devient plus ferme dans le sable et le vent du désert. Ne pas vaincre l’ennemi à l’ouest, jurer de ne pas revenir, tel est le serment héroïque des généraux aguerris. Le dernier vers n’est pas une lamentation sur l’absence d’un jour pour rentrer chez soi, mais un vœu plus ferme et plus profond, fondé sur une conscience profonde des difficultés et de la longue durée de la guerre.

L’excellente poésie frontalière de Sheng Tang est une caractéristique idéologique importante, qui réside dans l’écriture de l’ambition des soldats, mais qui n’évite pas les difficultés de la guerre, ce qui en est un exemple clair.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Chang-ling

Wang Changling (王昌龄) était originaire de Xi’an, Shaanxi, vers 690 – vers 756 de notre ère. Il a été admis au rang de jinshi en 727. Les poèmes de Wang Changling traitent principalement des lieux frontaliers, des amours et des adieux, et il était très connu de son vivant. Il était connu sous le nom de « Sage des sept poèmes », au même titre que Li Bai.

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O que les monts neigeux sont beaux!

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