Les frontières

chu sai
La lune âgée brille sur la muraille ancienne;
Nul soldat ne revient des frontières lointaines.
Voyant le Général aux ailes du dragon.
Nul cavalier tatar ne franchirait nos monts.

Poème chinois:

「出塞」
秦时明月汉时关,万里长征人未还。
但使龙城飞将在,不教胡马度阴山。

王昌龄

Explication du poème:

Il s’agit de l’un des meilleurs poèmes sur la frontière, qui exprime principalement le souhait du poète de nommer de bons généraux pour pacifier la guerre à la frontière dès que possible, afin que le peuple puisse mener une vie stable.

Dans les deux premiers vers, la lune et la frontière sont toujours les mêmes que sous les dynasties Qin et Han, et les soldats ne sont pas revenus des batailles acharnées pour défendre la frontière.

La première ligne décrit une scène sombre où la lune froide brille au-dessus de la frontière. La lune brillante de la période Qin-Han et le col de la période Qin-Han. Le poète laisse entendre que la guerre n’a jamais cessé depuis les dynasties Qin et Han, soulignant ainsi la longueur de la période. Le deuxième vers fait référence à la distance entre la frontière et l’intérieur, qui est imaginaire mais souligne l’immensité de l’espace. Il rappelle également les désastres causés par la guerre et exprime les sentiments de chagrin et de colère du poète.

Troisième et quatrième lignes : Tant que Li Guang, le général volant de Longcheng, sera encore là aujourd’hui, il ne laissera certainement pas les sabots de fer de l’ennemi marcher sur Yinshan.

Comment le peuple peut-il être soulagé de ses difficultés ? Le poète espère un général talentueux. Si Wei Qing et Li Guang, qui ont attaqué Longcheng, étaient encore en vie aujourd’hui, ils ne laisseraient jamais la cavalerie Hu franchir Yinshan. Les deux derniers vers sont empruntés au vieux poème de Li Guang, le courageux et belliqueux « général volant » de la dynastie Han, qui exprime le désir du peuple d’avoir de bons généraux et la voix commune de l’espoir de paix du peuple.

L’ensemble du poème chante le thème principal de la majesté et de l’ouverture d’esprit avec un grand élan, qui est très respecté depuis des milliers d’années.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Chang-ling

Wang Changling (王昌龄) était originaire de Xi’an, Shaanxi, vers 690 – vers 756 de notre ère. Il a été admis au rang de jinshi en 727. Les poèmes de Wang Changling traitent principalement des lieux frontaliers, des amours et des adieux, et il était très connu de son vivant. Il était connu sous le nom de « Sage des sept poèmes », au même titre que Li Bai.

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