A la déesse de la lune

chang e
La flamme de bougie sur l’écran scintille,
La lueur d'étoiles de la Voie lactée vacille.
Que vaut l’élixir de longue vie volée,
Si tu es isolée dans la voûte azurée?

Poème chinois:

「嫦娥」
云母屏风烛影深,长河渐落晓星沉。
嫦娥应悔偷灵药,碧海青天夜夜心。

李商隐

Explication du poème:

L’histoire de Chang’e courant vers la lune dans la mythologie chinoise s’arrête au moment où Chang’e court vers la lune, mais le poète dépeint la scène après qu’elle a atteint la lune avec une riche imagination, sa froideur, sa solitude et son impuissance, exprimant les sentiments d’automutilation du poète.

Les deux premiers vers : la lumière des bougies dans la pièce devient de plus en plus faible, l’écran de mica est recouvert d’une ombre sombre et profonde, la Voie lactée s’incline progressivement vers le bas, et l’étoile du matin est également cachée et basse.

Le mythe du palais de Guanghan est opulent, beau, avec de la nourriture et des vêtements, mais la personne seule dans le palais de Guanghan est si morne et ennuyeuse, sans l’agitation du monde des mortels, la douleur et les soucis, mais aussi sans la chaleur et le bonheur du monde. Après les premiers jours de fraîcheur, d’excitation et de joie dans le palais de Guanghan, une longue nuit ne peut que garder la lampe solitaire, et aller soigneusement voir si l’ombre de la bougie sur l’écran de mica est épaisse ou légère, et sans fin.

Les deux derniers vers : Chang’e doit regretter d’avoir volé la drogue de l’immortalité, et ne peut plus que se vider dans la solitude de la mer et du ciel bleus, nuit après nuit.

Dans ces deux lignes, le poète a changé d’angle et spéculé sur l’esprit de Chang’e en tant que tierce partie. Au début de la médecine de l’immortalité, être capable d’atteindre l’immortalité, l’immortalité, c’est une grande chance, on ne s’attendait absolument pas à la morosité d’aujourd’hui. Chang’e l’a-t-il regretté ? Chang’e devrait regretter d’avoir volé l’élixir au début, de sorte qu’elle a du mal à oublier sa solitude lorsqu’elle regarde le ciel bleu comme la mer bleue, nuit après nuit, jour après jour, pendant des années et des années.

Ce poème adopte la technique du symbolisme, qui correspond à la compréhension qu’a le poète de certaines émotions de la vie réelle, telles que la perte après le succès, la solitude derrière l’agitation et le remords après la persévérance, etc.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

li shang yin

Li Shangyin (李商隐), oriundo de la ciudad de Jiaozuo, provincia de Henan, 813 – 858 d. C., fue un joven en circunstancias extremadamente difíciles. En literatura, Li Shangyin fue un gran poeta de la Dinastía Tang Tardía, cuyos poemas estaban a la altura de los de Du Mu. Sus poemas estaban escritos en forma de canciones y poemas, atacando los males de la época, recitando historia y enviando despedidas a los amigos.

Total
0
Shares
Prev
En haut
tian ya

En haut

Le printemps est si loin en haut,Le soleil se couche à nouveau

Next
Sans titre I
wu ti er shou ii

Sans titre I

Elle courd le rideau de soie orné de queue De phénix vert jusqu à la nuit

You May Also Like