Mumetier fleuri tôt

zao mei
Le mumetier sur un sentier au bord de l’eau
Etale ses branches de jade blanc en vue.
Ignorant que les fleurs près de l’eau s 'ouvrent tôt,
Je les prends pour la neige d’hiver non fondue.

Poème chinois:

「早梅」
一树寒梅白玉条,迥临村路傍溪桥。
不知近水花先发,疑是经冬雪未消。

张谓 

Explication du poème:

Il s’agit d’un poème sur les fleurs de prunier, qui est un poème d’éloge.

Les deux premiers vers : Un arbre à fleurs de prunier fleurit tôt dans le froid, ses branches sont blanches comme des lamelles de jade. Il se trouve loin de la route du village, près du ruisseau et du pont.

Le début décrit la beauté délicate de la fleur de prunier précoce, colorée, galbée et divine, admirable et enivrante. Il décrit la couleur et la texture des fleurs de prunier, ainsi que la posture et le charme des branches. Vient ensuite une description spécifique de l’environnement dans lequel le prunier pousse. Vous voyez, là où il pousse, c’est absolument différent, c’est loin de l’agitation du monde, ce n’est pas avec le monde, c’est avec le flux.

Les deux derniers vers : Je ne savais pas que les prunes froides au bord de l’eau s’ouvraient tôt, pensant que la neige sur les branches n’avait pas encore fondu après un hiver.

Ces deux vers expriment la surprise du poète lorsqu’il a vu pour la première fois les pruniers en fleurs près du pont. Il semble que le poète n’en ait pas cru ses yeux en voyant les fleurs de prunier, mais il s’est demandé si la neige de l’hiver n’avait pas fondu sur toutes les branches, ce qui montre mieux la blancheur des fleurs de prunier ainsi que leur image et leur caractère inébranlables.

Le poème part de la fleur de prunier qui ressemble à du jade mais pas à de la neige, et qui se trouve d’abord près de l’eau, et décrit la forme et l’esprit de la fleur de prunier précoce, ainsi que le processus cognitif d’exploration et de recherche du poète. Et à travers la surface, il montre le lien spirituel du poète avec le prunier froid.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

Zhang Wei (张谓), originaire de la ville de Qinyang, dans la province du Henan, était un poète de la dynastie Tang, dont les poèmes, qui relatent principalement des banquets d’adieu et des adieux, sont raffinés et profonds.

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