Le mont de la porte céleste

wang tian men shan
Le fleuve du Sud traverse la Porte céleste,
L ’eau tourne au nord et ne coule guère à l’est.
Les flancs escarpés des deux rives se font face,
Laissant le soleil loin derrière, une voile passe.

Poème chinois:

「望天门山」
天门中断楚江开,碧水东流至此回。
两岸青山相对出,孤帆一片日边来。

李白

Explication du poème:

Il s’agit d’un autre magnifique poème paysager de Li Bai, qui dépeint la grandeur et la majesté de la vue sur la montagne Tianmen depuis un bateau de voyage.

Les deux premiers vers : la rivière Chu est comme une hache géante, fendant les pics de Tianmen, la rivière turquoise roule d’est en ouest et revient vers le nord.

Le magnifique fleuve Yangtze a violemment brisé le mont Tianmen, le fleuve coule au milieu ; le fleuve à l’est, puis au nord, fait un tour de piste, l’eau est plus déferlante. Dans l’écriture du poète, le fleuve Yangtsé semble être devenu une chose d’une grande vitalité, montrant le pouvoir magique de franchir tous les obstacles, et la montagne Tianmen semble également lui céder silencieusement la place. Il s’agit d’une représentation du déferlement de l’eau à travers les montagnes. À cause des deux montagnes, le fleuve Yangtsé coule dans le canal étroit entre les deux montagnes et est forcé de tourner vers le nord, ce qui provoque des tourbillons. Il s’agit d’emprunter l’eau pour faire ressortir l’aspect étrange et dangereux de la montagne.

Dans les deux derniers vers, les deux versants des montagnes se font face avec une vue magnifique qu’il est difficile de distinguer, et un petit bateau navigue tranquillement depuis l’ouest où le soleil se couche.

Les deux derniers vers du poème décrivent les collines verdoyantes des deux côtés de la rivière, les deux paires se retirant derrière moi, et le bateau solitaire dans lequel je voyage semble naviguer du côté où le soleil se lève. Ces deux lignes forment un tout indissociable. Le bateau navigue sur la rivière et voit les deux montagnes lointaines de Tianmen dans les yeux, de plus en plus clairement, figure fugace, les deux côtés des montagnes continuent à se retirer rapidement à l’arrière de la sensation est très proéminente. Alors que le bateau chevauche le vent et les vagues de la rivière, les monts Tianmen semblent ouvrir leurs bras pour accueillir les invités lointains venus du ciel.

L’ensemble du poème reflète l’observation et les sentiments uniques du poète, ainsi que son amour de la nature et son monde intérieur audacieux et joyeux.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong(许渊冲)

À propos du poète:

Li Bai

Li Bai (李白), 701 – 762 apr. Li Bai a porté la poésie chinoise classique, en particulier la poésie romantique, à son apogée et a influencé des générations de lettrés exceptionnels dans le passé et le présent grâce à ses remarquables réalisations.

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