Mon nouveau logis à la porte de la ville

meng cheng ao
À la porte de la ville je vis,
Il y a un seul saule fané ici.
Quand on vient après moi,
Il n’y aurait plus d’arbres d’autrefois.

Poème chinois:

「孟城坳」
新家孟城口,古木余衰柳。
来者复为谁?空悲昔人有。

王维

Explication du poème:

Il s’agit d’un petit poème concis, qui traduit l’état d’esprit solitaire et déprimé du poète dans un récit où le temps et l’espace s’entremêlent. Le col de Mengcheng est l’un des sites pittoresques de la rivière Rim, avec une ancienne muraille.

Dans les deux premiers vers, le poète dit : « Je viens d’arriver à Mengcheng Au, mais je ne vois que les saules qui dépérissent et non les gens qui ont planté les saules dans le passé ».

Le premier vers explique qu’il vient d’emménager à Mengchengkou. Comme il s’agit d’une nouvelle maison, il devrait y avoir une nouvelle atmosphère, mais l’environnement ici, en plus des vieux arbres clairsemés, est le saule flétri, présentant une image de décrépitude. Imaginer la grandeur de la villa dans ces années-là et la comparer à l’état de délabrement actuel a donné le ton de la tristesse et de l’abattement à l’ensemble du poème.

Les deux dernières lignes : « Qui viendra vivre ici à l’avenir et se remémorer le présent ? Nous n’avons pas à nous lamenter en vain sur les anciens propriétaires de ce lieu.

Dans un tel environnement, la joie d’emménager dans une nouvelle maison disparaît, n’apportant au poète qu’une profonde réflexion. Il y avait des gens qui vivaient ici, mais maintenant je suis ici, et un jour je partirai, et qui reviendra ici ?

Ces deux lignes sont une réflexion philosophique du poète : puisque le présent est une image de décrépitude, il a dû y avoir une époque de vitalité. Aujourd’hui, le bois ancien, cette époque est encore florissante ; aujourd’hui, le déclin du saule, cette époque doit être florissante.

Ce poème décrit la scène par un morceau d’arbres anciens clairsemés et de saules flétris, ce qui suffit à montrer le déclin de la bouche de Mengcheng ; et à faire en sorte que les gens associent le déclin d’aujourd’hui à l’ancien temps des arbres anciens dans le ciel, les saules reflétant les élégantes villas dans les montagnes de la scène grandiose.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Wei

Wang Wei (王维), 701 – 761 après J.-C., était originaire de Yuncheng, dans la province de Shanxi. Ses poèmes de paysages et d’idylles, aux images d’une grande portée et aux significations mystérieuses, ont été largement appréciés par les lecteurs des générations suivantes, mais Wang Wei n’est jamais vraiment devenu un homme de paysages et d’idylles.

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Adieu à un ami pour l’est
song shen zi fu zhi jiang dong

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Peu de voyageurs passent la rivière, Mais le batelier rame à l’est encor

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