Le sable tourbillonne et le nuage s'en teint;
Parmi les monts se perd un rempart solitaire.
Nul saule en vue, la flûte nomade se plaint:
Le vent printanier ne franchit pas la frontière.
Poème chinois:
「出塞」
王之涣
黄河远上白云间,一片孤城万仞山。
羌笛何须怨杨柳,春风不度玉门关。
Explication du poème:
Dans ce poème, le poète vient d'arriver à Liangzhou, face au fleuve Jaune, la ville frontalière de la vaste scène désolée a produit des sentiments, mais montre également les généraux pour la garnison du pays des sentiments tristes.
Les deux premiers vers décrivent les paysages désolés et vastes des environs de Liangzhou dans les temps anciens. Le poète utilise d'abord l'objectif pour prendre une vue lointaine : le fleuve Jaune déferlant en vagues dans la mer, de bas en haut, de près en loin, comme un ruban blanc s'enroulant vers les nuages. La vision du poète est opposée à la direction de l'écoulement du fleuve Jaune, soulignant le geste de longue portée du fleuve Jaune, et montrant également le vaste paysage de la zone frontalière, se concentrant sur la performance de la beauté statique du fleuve Jaune.
Le poète adopte également une vue rapprochée avec un sens tridimensionnel : le tout petit château habité par les soldats de la garnison se dresse seul au milieu des hautes montagnes. Les montagnes de la rivière lointaine sont utilisées pour contraster le terrain dangereux et la situation solitaire du col de Yumen. Le château solitaire est un morceau, mince et étroit, tandis que les montagnes s'élèvent à dix mille Ren, le nombre et le volume étant extrêmement disproportionnés par rapport aux deux choses, ce qui forme un contraste saisissant, entraînant une sorte de pression psychologique, c'est la combinaison astucieuse des mots du poète qui fait la force du texte.
Les deux derniers vers empruntent le son de la flûte pour exprimer les sentiments du poète à l'égard de cette scène. Le son de la flûte Qiang fait ressortir la solitude et le fort ressentiment de la garnison.
Traducteur de poésie:
Xu Yuan-chong
À propos du poète:
Wang Zhilu (王之涣), 688 - 742 après J.-C., était originaire de Taiyuan, dans la province de Shanxi. Wang Zhilu était un poète audacieux et débridé qui aimait chanter et se battre à l'épée. Ses poèmes étaient si magnifiques, passionnés et musicaux qu'ils furent chantés par les musiciens de l'époque et firent sensation. Il chantait avec Gao Shi et Wang Changling et interprétait les « Chants de l'armée, chants du plateau », ce qui a fait de lui l'un des célèbres poètes frontaliers de la dynastie Sheng Tang. La plupart de ses poèmes ont été perdus et seuls six d'entre eux ont survécu, tous célèbres.