Plainte d’une dame délaissée du palais d’ouest

xi gong qiu yuan
Les fleurs de lotus ne valent pas sa beauté,
Par le vent sur l’eau son parfum est apporté.
Délaissée comme un évantail d’automne,
Sous la lune elle attend le roi qui l’abandonne.

Poème chinois:

「西宫秋怨」
芙蓉不及美人妆,水殿风来珠翠香。
却恨含情掩秋扇,空悬明月待君王。

王昌龄

Explication du poème:

Il s’agit d’un poème sur le ressentiment du palais, écrit du point de vue de « l’automne » pour décrire le ressentiment de ceux qui ne sont pas en faveur.

Dans les deux premiers vers, bien que l’hibiscus soit magnifique, il n’est pas aussi beau que la robe de la belle, et le vent souffle à travers la salle d’eau et laisse échapper une bouffée de parfum féminin.

La première et la deuxième phrases sont largement consacrées à la beauté du maquillage et de la robe de la belle, soigneusement entretenue, soulignant l’urgence de son désir d’avoir de la chance. La fleur est une métaphore de la beauté, la beauté est brillante et magnifique, meilleure que l’hibiscus.

Les deux dernières phrases : qui aurait pu penser que maintenant ne peut être que triste et pleurer, toute la journée à s’éventer le visage, nuit et nuit debout dans le mot lumineux sous le clair de lune, en attendant la faveur du roi.

La troisième phrase se transforme en raideur, en haine de quoi ? La première fois que j’ai vu ça, c’était une très bonne chose que je sois là, et que je sois là. Emballer l’éventail d’automne, juste pour voir la beauté de l’auto-mutilation, de l’échec amoureux, du désespoir exprimé. La dernière phrase est considérée comme douce et généreuse pour l’attaque, écrire sait que le roi ne vient pas, le travail vide attend, mais ne peut toujours pas oublier la contradiction de l’amour.

Les lettrés féodaux chinois appréciaient particulièrement ce type de loyauté envers l’empereur. Aujourd’hui, il semble que, même si ce n’est pas souhaitable, du point de vue de l’expression de l’amour, de sa tendresse et de sa sincérité, on ne peut s’empêcher d’être touché, au centuple et au millième.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Chang-ling

Wang Changling (王昌龄) était originaire de Xi’an, Shaanxi, vers 690 – vers 756 de notre ère. Il a été admis au rang de jinshi en 727. Les poèmes de Wang Changling traitent principalement des lieux frontaliers, des amours et des adieux, et il était très connu de son vivant. Il était connu sous le nom de « Sage des sept poèmes », au même titre que Li Bai.

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