Une vue à la campagne

ye wang wang ji
La vue au bord de l'eau s'étend au soir,
J'erre ça et là sans rien vouloir.
Tous les arbres sont teintés d'automne,
Sur les montagnes le couchant rayonne.
Les moutons rentrent avec le berger,
Les chevaux chasseurs chargés de gibier.
Je ne suis pas au pays de connaissance,
Aux ermites vivant d'herbe je pense.

Poème chinois:

「野望」
东皋薄暮望,徙倚欲何依。
树树皆秋色,山山唯落晖。
牧人驱犊返,猎马带禽归。
相顾无相识,长歌怀采薇。

王绩

Explication du poème:

Il s’agit d’un célèbre poème d’adieu écrit par Wang Bo pour renvoyer Du Shaofu lorsqu’il servait à Chang’an.

Au début du poème, les murs de la ville et les palais de Chang’an sont gardés par la terre de Sanqin. Ce vers balaie l’image lugubre que l’on trouve souvent dans les poèmes d’adieu précédents et commence majestueusement. Wujin fait référence aux cinq traversées du fleuve Yangtze dans le Sichuan, et se réfère au fleuve Sichuan en général.

Le poète n’a pas poursuivi en décrivant les sentiments de la séparation, mais il a tourné sa plume pour dire que vous et moi sommes loin de la patrie des eunuques, et que chacun devrait être en mesure d’en apprécier l’atmosphère. Peut-être trop de pensées, peut-être qu’il n’y a pas moyen de dire, le poète ici a intentionnellement omis les nombreuses pensées de la narration, laissant un blanc pour le lecteur à remplir, de sorte que l’imagination de l’espace à élargir davantage.

La séparation est triste, mais le poète n’est pas resté dans la tristesse, la ligne de cou du pinceau se balance, l’humeur s’ouvre.

Le dernier couplet suit les trois premiers, consolant ainsi Du Shaofu. Le poète est sur le point de rompre lorsque les mots pour consoler Du Shaofu, n’essuie pas tes larmes au moment de la rupture, comme une petite fille, tant que le cœur du cœur, loin de la fin du monde n’est pas aussi proche qu’à portée de main ?

Ce poème révèle pleinement l’amitié sincère et l’ouverture d’esprit du poète. L’ensemble du poème a un rythme staccato, un flux d’air et une ouverture d’esprit. Les anciens poèmes d’adieu sont imprégnés de tristesse et de pathos, le ton est vif, le monument est unique, frais et d’une grande portée.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Jie (王绩, v. 589 AD – 644 AD), originaire de la ville de Tonghua, comté de Wanrong, province de Shanxi, était un poète de la dynastie Tang qui s’adonnait au vin.

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