Entre les bambous

zhu li guan
Assis tout seul au fond du bois,
Je chante au luth à pleine voix.
Oublié là comme une lacune,
Je ne suis vu que de la lune.

Poème chinois:

「竹里馆」
独坐幽篁里, 弹琴复长啸。
深林人不知, 明月来相照。

王维

Explication du poème:

Il s’agit d’une pièce célèbre de Wang Wei, qui exprime la vie oisive et paisible du poète lorsqu’il vivait reclus à Rim River.

Dans les deux premiers vers, il est assis seul dans une paisible forêt de bambous, jouant de la cithare tout en chantant et en se lamentant.

Le poète décrit un environnement frais et poussiéreux dans lequel il ajoute ses propres activités – s’asseoir seul et jouer de la cithare. À cette heure tardive de la nuit, dans le calme de la forêt profonde, il y a quelques sons faibles de la cithare, ou un sifflement clair perce le ciel nocturne, c’est une humeur si fringante et poussiéreuse.

Les deux dernières phrases : personne ne sait ce qui se passe dans la profonde forêt de montagne, seule une lune brillante m’accompagne tranquillement.

L’auteur introduit ici une nouvelle image : la lune brillante. Ici, la lune brillante n’est pas seulement un symbole de grande pureté de l’image du poète ; ici, elle est plus comme et le poète comme un ami, dans la forêt pour accompagner le poète. En lisant attentivement cette phrase, il semble possible d’entrevoir les sentiments du poète : mes sentiments élégants et poussiéreux ne peuvent être compris dans le monde, mais qu’importe ? La noble lune me comprend, me réconforte et m’accompagne de son clair de lune.

Ce poème se compose de quatre vers, dont la formulation est très simple. Mais la beauté du poème réside dans son ton naturel et simple, qui dépeint l’ambiance fraîche et rafraîchissante d’une nuit au clair de lune dans une forêt isolée.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Wei

Wang Wei (王维), 701 – 761 après J.-C., était originaire de Yuncheng, dans la province de Shanxi. Ses poèmes de paysages et d’idylles, aux images d’une grande portée et aux significations mystérieuses, ont été largement appréciés par les lecteurs des générations suivantes, mais Wang Wei n’est jamais vraiment devenu un homme de paysages et d’idylles.

Total
0
Shares
Prev
Clos aux cerfs
lu chai

Clos aux cerfs

Dans la montagne il n’ y a personneEn vue; l’écho de voix résonne

Next
Les oiseaux au bord du ruisseau
niao ming jian

Les oiseaux au bord du ruisseau

Non chalant, on laisse les fleurs tomber;La nuit se mêle aux monts évaporés

You May Also Like