En mission à la frontière

shi zhi sai shang
Je pars en carrosse solitaire,
Pour un État tribulaire.
L’ herbe sans racine quitte le fort,
Une oie sauvage envahit le ciel qui dort.
Dans le désert la fumée d’aplomb se lève;
Sur le fleuve le soleil rond tombe en rêve.
A la porte je rencontre un cavalier
Qui me dit où le général sera trouvé.

Poème chinois:

「使至塞上」
单车欲问边,属国过居延。
征蓬出汉塞,归雁入胡天。
大漠孤烟直,长河落日圆。
萧关逢侯骑,都护在燕然。

王维

Explication du poème:

En 737, Wang Wei reçut l’ordre de se rendre dans la province du fleuve occidental pour consoler les soldats, et le poème, qui est une épigramme, a été composé par le poète en route vers le fleuve occidental.

Les deux premiers vers du poème sont les suivants : je vais aller à la frontière pour consoler les soldats, et je vais aller à Juyan, qui est loin de la frontière nord-ouest.

Il explique le but du voyage et le lieu d’arrivée, ainsi que l’éloignement et l’immensité de la frontière. L’entourage de ce voyage est restreint, le cérémonial n’est pas de haut niveau et le processus révèle un léger sentiment de déception.

Troisième et quatrième lignes : Comme l’herbe qui va avec le vent, je suis allé à la frontière, et les oies qui retournent au nord s’élèvent dans les nuages.

L’époque de cette mission à la frontière est le printemps, après la maturité des branches et des feuilles de l’herbe séchée, les racines s’éloignent de la terre, flottant avec le vent, le poète a écrit le sentiment de dérive.

Cinquièmement, six lignes : le vaste désert dans la fumée solitaire, droit vers les nuages, le fleuve Jaune dans la ronde du coucher de soleil.

La scène dépeint le paysage magnifique et majestueux du désert frontalier, avec un vaste domaine et un temps majestueux. Ce couplet se compose de deux images. La première est la fumée solitaire dans le désert. Dans le désert, devant les yeux du poète, il y a une telle scène : du sable jaune, sans limites. En levant les yeux vers le ciel, il n’y a pas un seul nuage. Pas d’herbe, pas d’arbre, pas de voyage. Très loin, mais au bout du ciel, il y a un filet de fumée qui s’élève, l’esprit du poète est revigoré, il semble penser que le désert a un peu de vie. C’était la fumée d’un phare, qui indiquait au poète qu’il était sur le point d’atteindre sa destination.

Une autre image est celle d’un long fleuve se couchant au soleil. Le poète est sur le point de se placer sur une colline surplombant le fleuve sinueux. C’est le soir, le soleil couchant est bas sur la rivière et l’eau est scintillante. Quel moment merveilleux !

Les deux derniers vers : En arrivant à Xiaoguan, j’ai rencontré des cavaliers éclaireurs et j’ai appris que le commandant en chef était toujours au front et qu’il n’était pas encore rentré.

Arrivé à la frontière, il ne rencontra pas le général, et les éclaireurs dirent à l’envoyé que le général en chef était sur le front de Yanran.

Le poète concentre son encre sur l’aspect qu’il maîtrise le mieux, à savoir l’écriture de paysages, et il dissout habilement sa solitude dans la description des vastes paysages naturels.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Wei

Wang Wei (王维), 701 – 761 après J.-C., était originaire de Yuncheng, dans la province de Shanxi. Ses poèmes de paysages et d’idylles, aux images d’une grande portée et aux significations mystérieuses, ont été largement appréciés par les lecteurs des générations suivantes, mais Wang Wei n’est jamais vraiment devenu un homme de paysages et d’idylles.

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