La tour des hérons

deng guan que lou
Le soleil baise la montagne;
Le fleuve perce la campagne.
Pour voir un paysage plus beau,
Il faut monter encor plus haut.

Poème chinois:

「登鹳雀楼」
白日依山尽, 黄河入海流。
欲穷千里目, 更上一层楼。

王之涣

Explication du poème:

Il s’agit d’un chef-d’œuvre récité depuis des milliers d’années, qui décrit ce que l’on voit quand on regarde au loin, célèbre la magnificence des rivières et des montagnes de la patrie, exprime l’amour du poète pour les grandes rivières et les montagnes de la patrie, et implique un certain nombre de philosophies positives de la vie.

La première phrase dépeint le paysage réaliste des montagnes au coucher du soleil. Un rond du soleil couchant est une lumière dorée, dans les collines ondulantes de l’ouest tombent lentement, à la fin du champ de vision progressivement caché, c’est la vue de l’ouest, mais aussi la vue du ciel.

Le deuxième vers évoque la scène voulue de la vue sur le fleuve Jaune, loin du ciel. Le poète fait face aux grandes vagues du fleuve Jaune qui coule devant le bâtiment, et son champ de vision s’étend de haut en bas, de près à loin, d’ouest en est, suivant le fleuve dans le lointain. Bien qu’il ne puisse pas voir le fleuve Jaune entrer dans la mer, il peut laisser libre cours à son imagination, comme s’il voyait le fleuve Jaune déferler de tout son long et se jeter dans la mer, ce qui est exaltant. Il s’agit de la vue de l’est, mais aussi de la vue de la terre.

Les troisième et quatrième lignes indiquent que le poète veut prendre de la hauteur et voir le lointain. À partir des deux premiers vers, ce qu’il voit devant lui le conduit à des pensées et des actions profondes pour passer au niveau suivant. Si vous voulez voir des paysages magnifiques à l’infini, vous devez continuer à grimper pour atteindre un niveau plus élevé. Le poème semble simple, mais il implique l’esprit positif d’entreprise, de clairvoyance et de largeur d’esprit du poète, ainsi que la philosophie selon laquelle seule une position élevée permet de voir loin et de voir l’ensemble. Le sens est vaste et intrigant.

Traducteur de poésie:

Xu Yuan-chong

À propos du poète:

Wang Zhilu (王之涣), 688 – 742 après J.-C., était originaire de Taiyuan, dans la province de Shanxi. Wang Zhilu était un poète audacieux et débridé qui aimait chanter et se battre à l’épée. Ses poèmes étaient si magnifiques, passionnés et musicaux qu’ils furent chantés par les musiciens de l’époque et firent sensation. Il chantait avec Gao Shi et Wang Changling et interprétait les « Chants de l’armée, chants du plateau », ce qui a fait de lui l’un des célèbres poètes frontaliers de la dynastie Sheng Tang. La plupart de ses poèmes ont été perdus et seuls six d’entre eux ont survécu, tous célèbres.

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fu de zi jun zhi chu yi

Depuis ton départ

Depuis ton départ, bien-aimé,J'oublie mon métier à tisser

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Au-dela de la frontière

Le sable tourbillonne et le nuage s'en teint;Parmi les monts se perd un rempart

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